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Les Français et les startups

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En septembre 2019, Emmanuel Macron annonçait l’objectif de 25 licornes françaises en 2025. L’ambition est atteinte 3 ans plus tôt que prévu avec l’arrivée d’Exotec dans les rangs très privilégiés de l’élite des startups. Si le président de la République en a fait un temps fort de son quinquennat, à quel point les Français se sentent-ils concernés par le sujet ? Quelle est leur perception des startups et de leur impact sur la société ? Pour le savoir, Episto, spécialiste des études sur les réseaux sociaux, a interrogé 1000 Français* sur 4 sujets-clés : image, usages, emploi et investissement.

Une opinion globalement positive

97% des Français connaissent la notion de startup et 58% pensent qu'elles ont un impact positif sur la société. Elles sont vues comme autant voire plus innovantes que les grands groupes (pour 74%), et autant voire plus à l'écoute de leurs consommateurs que les autres entreprises (pour 77%).

Mais les spécificités de cet écosystème sont loin d'être maîtrisées par tous : 80% des Français ne savent pas ce qu'est une licorne, ces fameuses startups évaluées à plus d’1 milliard de dollars, voire n'en ont jamais entendu parler. On note également que seul un tiers sait ce qu'est la «French Tech» - l’écosystème qui réunit startups, investisseurs et décideurs, porté notamment par Cédric O, Secrétaire d’État chargé du Numérique, et Frédéric Mazzella, fondateur de BlaBlaCar.

Le recours massif aux services de certaines licornes a démocratisé la notion de startup

79% des Français ont déjà utilisé les services de Doctolib, 37% de BlaBlaCar, 25% de ManoMano, et 21% de Back Market. Ces licornes ont rendu accessibles de nouveaux usages de consommation et proposent des biens et des services en phase avec les tendances actuelles : prise de conscience écologique, développement des achats en ligne et rationalisation du budget des ménages.

A l’inverse, VeePee (ex Vente-Privée), Lydia, Vestiaire Collective et Sorare arrivent en queue de peloton des licornes adoptées par les Français avec respectivement 12%, 11%, 4% et 2% d’entre eux les ayant déjà utilisées.

Les startups sont vues comme une chance pour les 18-24 ans

La nouvelle génération semble voir dans les startups une source d’espoir : pour 69% des 18-24 ans, elles peuvent aider la société à répondre aux enjeux de transition écologique (contre 53% de l’échantillon global),tandis que 63% pensent qu’elles peuvent apporter des solutions aux problèmes d'emploi et d'insertion professionnelle (contre53%).

Les plus jeunes les considèrent également comme une chance pour leur carrière, contrairement à leurs aînés qui paraissent plus réticents : près de 60% aimeraient travailler dans une startup (contre 33% des plus de 25 ans) et 41% y voit un vecteur d’ascension sociale (contre 25% des plus de 25 ans), les startups étant perçues comme moins exigeantes en termes de diplômes et de qualifications.

Les Français encore frileux à investir dans les startups

Bien qu’un pourcentage important de Français considère les startups comme des moteurs de croissance pour l’économie (47%), seulement 1% déclare avoir déjà investi dans l’une d'elles.

On observe toutefois qu’ils sont plus d’un quart à l’envisager ; une tendance qui pourrait encore progresser à l’heure où les dispositifs incitant les Français à investir dans les startups et les PME se développent.

« A l’approche de l’élection présidentielle, nous étions curieux de savoir à quel point les Français s’intéressaient au sujet des startups ou si cela ne concernait qu’une minorité : en réalité, ils connaissent la partie émergée de l’iceberg (le concept de startup, les plus grandes comme Doctolib ouBlaBlaCar), mais ils se sentent assez peu concernés par les enjeux et les subtilités économiques de cet écosystème, et semblent encore un peu réticents à y travailler ou à y investir leur épargne. A noter toutefois l’espoir qu’elles constituent pour la nouvelle génération, qui les voit comme des solutions aux grands défis de la société et comme des tremplins pour leur futur professionnel », commente Jérémy Lefebvre, CEO d’Episto.

 

Méthodologie de l’étude

1000 répondants.
Échantillon représentatif de la population française selon la méthode des quotas.

Dates de l’étude : du 16 au 20 février 2022.
Source des répondants : Facebook et Instagram.

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