Comment fonctionnent les études sur les réseaux sociaux ?

01. Pourquoi passer par les réseaux sociaux ?

Le secteur des études est né au début du 20ème siècle. Au fil des révolutions technologiques, les méthodes de collecte de l’opinion se sont diversifiées, la plus innovante s’imposant régulièrement face aux méthodes déjà existantes. Au début du siècle, les premières enquêtes se font en face-à-face directement dans la rue.

Puis l’apparition du téléphone et sa démocratisation dans les foyers a permis dans les années 1970 de rationaliser les coûts et le temps des enquêtes tout en profitant d’une portée géographique plus vaste.

C’était sans compter sur l’apparition d’internet. Vers la fin des années 1990, la révolution numérique a bouleversé le secteur. Les sondeurs n’ont alors plus besoin d’administrer le questionnaire à chaque individu, ils peuvent désormais le diffuser sur internet à des panels d’internautes pour en récolter les réponses simultanément.

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Forces et limites des 3 méthodologies traditionnelles de collecte d’opinion

Le face-à-face / CAPI (Computer Assisted Personal Interviewing)

Forces

• Accès à des répondants sans internet ou téléphone
• Possibilité de sortir du cadre du guide d’entretien

Limites

• Besoin de personnel formé
• Chronophage
• Biais liés au contact avec l’enquêteur 
• Cher

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Le téléphone / CATI (Computer Assisted Telephone Interviewing)

Forces

• Accès à une population plus large
• Possibilité de sortir du cadre du guide d’entretien
• Ciblage géographique à distance

Limites

• Besoin de personnel et de formation
• Chronophage
• Biais liés au contact avec l’enquêteur
• Baisse de l’usage du téléphone fixe et difficulté de se procurer les numéros de mobile
• Réticence croissante envers les appels de source inconnue

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Les panels online / CAWI (Computer Assisted Web Interviewing)

Forces

• Simple à programmer et à administrer sur des échantillons larges
• Peu de besoins en ressources humaines
• Rapidité d’exécution et du terrain
• Peu onéreux

Limites

• Exclusivement pour des populations lettrées et avec un accès à internet 
• Professionnalisation de certains répondants
• Données qualitatives limitées

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Aujourd’hui, la puissance des réseaux sociaux représente une opportunité non négligeable pour les études quantitatives. En France, 80% de la population utilisent les réseaux sociaux. 

Le temps que chaque individu y passe par jour avoisine les 2h en moyenne. Il s’agit de près de 20% du temps éveillé ! Vos cibles passent une majeure partie de leur temps libre sur les réseaux sociaux : c’est donc l’endroit idéal pour les interroger sur vos problématiques.

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Les réseaux sociaux en 2022

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02. Concrètement comment ça marche ?

Les publicités sur les réseaux sociaux comme outil de ciblage

Les réseaux sociaux offrent aujourd’hui la possibilité de cibler tous leurs utilisateurs en fonction de critères précis : socio-démographiques, géographiques et par centres d’intérêt. Ce ciblage, prévu initialement pour la diffusion de contenus publicitaires par les annonceurs, devient, dans notre contexte d’études quantitatives, un outil précieux pour la préqualification et le recrutement de répondants. 

C’est sur les publicités et leurs critères de ciblage précis que la méthodologie des études sur les réseaux sociaux s’appuie.

Le principe est simple :

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Définir la cible de l’étude

en fonction de ses objectifs.

Créer des publications (posts et stories)

un visuel accompagné d’un message invitant à donner son avis.

Lancer une campagne publicitaire

qui sponsorise ces publications auprès de la population-cible grâce aux critères de ciblage des réseaux sociaux.

Monitorer la collecte des réponses des utilisateurs ciblés

en suivant notamment le remplissage des quotas.

Chez Episto, nous utilisons principalement Facebook et Instagram pour le recrutement de nos répondants. Mais également Snapchat et TikTok si l’objectif défini s’y prête.

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Le questionnaire conversationnel comme mode de collecte

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Bien cibler les répondants est crucial. Mais il s’agit ensuite de leur administrer un questionnaire qu’ils prendront plaisir à compléter, et ce jusqu’à la fin !

Si intéressés par l’annonce publicitaire, les utilisateurs ciblés ne sont plus qu’à un clic de devenir des répondants de l’étude.

Ils sont alors redirigés sur le questionnaire auquel ils répondent directement sur leur smartphone. 

Le défi principal des études sur les réseaux sociaux est de proposer à chaque individu une expérience agréable, par le biais d’un questionnaire facile à comprendre et fluide.

Chez Episto, c’est ce que nous faisons à travers un format conversationnel engageant.

Qu’est-ce qu’un questionnaire conversationnel et engageant ?

C’est un questionnaire qui prend la forme d’une discussion naturelle comme sur une messagerie instantanée.

• Un look & feel d’application familière
• Des typologies de questions variées
• Des emojis
• Des questions qui apparaissent au fil de la“discussion”
• Un ton engageant ni trop familier ni trop formel avec un vocabulaire adapté

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Attention !

Si l’engagement des répondants est indispensable pour recueillir des réponses de qualité, cette méthode ne sera pas adaptée pour certains cas d’étude. Deux cas de figure rentrent dans cette catégorie et sur la base de votre questionnaire, nous pourrons discuter ensemble des alternatives et solutions possibles.

Si votre questionnaire implique un dispositif trop complexe

C’est-à-dire qu’il requiert des dispositions techniques telles que l’activation d’une webcam pour faire de l’eye-tracking par exemple. 

Si votre questionnaire est nécessairement long

C’est-à-dire qu’il comporte plus de 60 questions et que son temps de complétion est donc supérieur à 15 min. Dans ce cas il ne sera pas adapté à cette méthodologie, surtout à l’utilisation du mobile et la non-rémunération des répondants.

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